پایگاه شخصی دکتر محمد حسن قدیری ابیانه

La concurrence des partis se renforce à l'approche des élections présidentielles en Egypte mais la chose la plus évidente est la volonté du Conseil militaire de supprimer les partis islamiques de la compétition et de leur empêcher d'accéder au pouvoir.

La candidature d'Omar Sulaiman, image détestée en Egypte et agent du régime sioniste, n'était qu'un subterfuge pour faire accepter le rejet de la candidature du candidat du parti islamique.

Mohamad Hassan Qadiri Abianeh, docteur en gestion stratégique et ancien ambassadeur iranien au Mexique et en Australie, dans un entretien avec l'Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que si Moubarak avait été rejeté de la scène politique, de nombreux efforts sont faits actuellement pour préserver l'ancien régime.

"Le Conseil militaire, représentant des pays occidentaux et du régime de Moubarak, tente de rester au pouvoir en trompant les gens et même en les réprimant. Si le pouvoir militaire pouvait rester en place, Moubarak aussi aurait pu le faire, mais les mouvements populaires ont porté leurs fruits comme nous l'avons vu lors des élections parlementaires avec la grande participation électorale qui a conduit à la victoire des Frères musulmans qui cherchent à ce que le transfert du pouvoir promis par les militaires, se fasse dans le calme.

Les Frères musulmans ne souhaitent pas du tout que le Conseil militaire reste en place et veulent que le pouvoir soit remis aux institutions choisies par les gens eux-mêmes. Les rumeurs sur une coalition entre le Conseil militaire et les Frères musulmans pour un partage du pouvoir, sont un pur mensonge.

Le candidat des Frères musulmans avait insisté sur deux points, sur l'islamicité de l'Egypte et le soutien à la Palestine. C'est la raison pour laquelle le ministre israélien des affaires étrangères a déclaré que les évènements en Egypte sont plus importants que les évènements en Iran, et avait demandé l'envoi de quatre contingents aux frontières.

Etant donné que la population égyptienne représente la moitié de la population arabe et étant donné l'influence culturelle de ce pays dans le monde arabe, la constitution d'un gouvernement islamique dans ce pays ébranlera toutes les dictatures de la région", a-t-il expliqué.